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Reportage: transhumance
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De Goumoens à Echallens

La transhumance hivernale, une tradition bien vivante

La transhumance hivernale, une tradition bien vivante. De Goumoens à Echallens, Nicola Toscano, berger. 28 janvier 2024 - Reportage de Dany Schaer, journaliste photographe
Nicola avec deux chiens qui apprennent le métier par l’observation
La transhumance hivernale, une tradition bien vivante. De Goumoens à Echallens, Nicola Toscano, berger. 28 janvier 2024 - Reportage de Dany Schaer, journaliste photographe
Les brebis cheffes en tête du troupeau

Nicola Toscano est l’un des bergers qui perpétuent la tradition séculaire, guidant les brebis au gré des pâtures disponibles dans le Gros-de-Vaud. Un rythme immuable : brouter, marcher, se reposer. En ces journées de janvier la terre peine à dégeler et la brume est persistante. Le troupeau se déplace dans un long cortège à la recherche de la bonne herbe avec pour guide le travail des chiens et l’œil du berger.

Les deux ânes Bluri et Jaqui portent le matériel. Ils avancent parmi les brebis. Près de Nicola deux jeunes chiens apprennent le métier par l’observation de leurs aînés. Tuiti, chien chef, a l’œil à tout. Une brebis qui dépasse les limites et rapidement il remet de l’ordre. Des gestes immuables qui se perpétuent, la magie de l’instant opère. Peu de mots, des regards, un sourire, l’histoire des bergers de jadis est-elle inscrite dans la lumière du ciel ?

Près du domaine de Jaudrian, Nicola exprime sa reconnaissance au propriétaire pour son hospitalité et la disponibilité des terres pour ses brebis. « Certaines années sont difficiles, les cultures prennent plus d’importance au détriment des herbages. Mais ici entre Goumoëns et Echallens nous avons de la chance, la majorité des propriétaires acceptent le passage de nos troupeaux de moutons sur leurs terres. Depuis plus de quinze ans je viens dans la région et je connais là où les moutons sont les bienvenus et le berger aussi » ajoute Nicola en souriant. Une autorisation du vétérinaire définit pour chaque troupeau un territoire bien précis – la loi cantonale autorise la transhumance du 15 novembre au 15 mars. De plus le passage d’un troupeau apporte à la terre de l’azote par ses excréments ce qui est bénéfique.

Pourquoi avoir choisi ce métier Nicola ? « Sans doute le goût de la liberté et l’amour des animaux et du grand air. Je ne me vois pas vivre autrement. C’est avec l’expérience que l’on apprend à satisfaire les besoins du troupeau – transhumer c’est le plus beau des métiers. Parfois on fait des rencontres avec des personnes qui sont heureuses de voir passer un troupeau et certaines nous attendent même comme un rendez-vous hivernal ». Une passion sous les étoiles qui se transmet avec un regard, peu de mots comme un message d’éternité.

Dany Schaer

28 janvier 2024

La transhumance hivernale, une tradition bien vivante. De Goumoens à Echallens, Nicola Toscano, berger. 28 janvier 2024 - Reportage de Dany Schaer, journaliste photographe
Les brebis cheffes en tête du troupeau
La transhumance hivernale, une tradition bien vivante. De Goumoens à Echallens, Nicola Toscano, berger. 28 janvier 2024 - Reportage de Dany Schaer, journaliste photographe
Le chien chef montre au mouton la limite du chemin à ne pas dépasser
La transhumance hivernale, une tradition bien vivante. De Goumoens à Echallens, Nicola Toscano, berger. 28 janvier 2024 - Reportage de Dany Schaer, journaliste photographe
Les deux ânes indispensable à la transhumance
La transhumance hivernale, une tradition bien vivante. De Goumoens à Echallens, Nicola Toscano, berger. 28 janvier 2024 - Reportage de Dany Schaer, journaliste photographe
Une transhumance de 600 moutons entre Goumoëns et Echallens avec 5 chiens et deux ânes
 

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Dany Schaer - Journaliste-photographe - Tous droits réservés ©2010-2024

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