Une histoire vraie qui commence par un drame. Léonard Scovens est l’assassin de la fille et du
petit-fils d’Agnès Furey. Il a été condamné pour son crime et passe désormais ses jours en prison.
Quelques années après le procès, Agnès a pris l’initiative de lui écrire. Elle voulait découvrir
l’homme qui se cache derrière le meurtrier des êtres qu’elle aimait. Leur correspondance va les
conduire beaucoup plus loin que ce qu’ils avaient imaginé au départ. Elle est considérée aujourd’hui
comme un exemple de ce que peut apporter la justice restaurative.
Dans une mise en scène assurée par Christian Vez qui est à la fois pasteur et homme de théâtre,
responsable du projet Eglise ouverte à Echallens, la pièce met en scène cette rencontre épistolaire
qui conduit les deux protagonistes à un apaisement inespéré de leurs blessures, sans nier la gravité
des faits, en leur ouvrant des perspectives inattendues.
Beatriz Amblet interprète le rôle d’Agnès. On la découvre pleine de force, de sensibilité et du
désir que la vie prenne le dessus sur l’horreur du drame qui l’a frappée. Mathias Rouge est un
Léonard à fleur de peau, marqué par les blessures de sa vie, par sa dépendance à la drogue et
surtout par la culpabilité d’avoir tué deux êtres qu’il aimait.
Les notes musicales de Michel Gindroz, musicien, font écho tant au drame qu’au processus de
pacification qui se met en œuvre au travers de la correspondance entre Agnès et Léonard. Costumes :
Lorène Martin. D’après le livre d’A. Furey et L. Scovens "Wildflowers in the Median".
Eglise de Peney-le-Jorat, vendredi 10 mars à 20h. Chapeau à la sortie.
Dany Schaer
Mars 2023
|