Des débuts auxquels ils ne
s’attendaient pas ! Vincent Meuwly qui a pris la succession de Jean-Marcel Riond dans les cuisines
du restaurant, et Guy Chanel, un ami de longue date, ont ouvert les portes le 1er novembre pour les
refermer 3 jours plus tard – coronavirus oblige. Réactifs au quart de tour les deux complices
relèvent le défi et organisent les plats à l’emporter ou à livrer.
Et l’aventure commence bien
avec des réservations qui se suivent. « La population joue le jeu et l’accueil est formidable. On
sent bien que les habitants tiennent à ce restaurant et après deux mois de fermeture la vie reprend
au cœur du village », raconte Guy Chanel avec le sourire manipulant un récipient contenant des
grains de café. Impossible de refuser un « petit noir » histoire d’attendre le premier client à
l’extérieur tout en appréciant ce nectar.
Aloïs Besson arrive le premier, il a rendez-vous à
11h30. Il faut dire que le vendredi les filets de perche sont au menu. « On attendait cette
réouverture avec joie et les plats à l’emporter c’est une bonne solution transitoire. Je me réjouis
de voir à nouveau de la lumière dans notre Petite Auberge ». En cuisine Vincent Meuwly prépare les
prochains plats alors que Guy Chanel me présente les projets pour la future carte. « On a gardé le
coquelet, les cuisses de grenouilles, filets de perche, fera et autres spécialités du terroir. Nous
voulons garder les plats qui ont fait la réputation de l’enseigne tout en innovant et nous
changerons la carte quatre fois l’An ». Vincent Meuwly (Le Winch) qui tenait un établissement à
Phuket en Thaïlande osera la touche asiatique mais la surprise se fera tout en douceur. Pour
l’heure, le « Winch » en cuisine et Guy, cuisinier de formation devenu spécialiste en communication
se démènent dans une bonne humeur communicative. Ils accueillent les clients heureux de retrouver
leur Bistrot qui a subi quelques rafraîchissements dans l’intervalle.
Mais voici Xavier
Pitteloud, municipal, qui vient d’arriver. « Je me réjouis de déguster les filets de perche, j’avoue
avoir déjà goûté au coquelet. Il est aussi bon qu’avant ! Un compliment quant on sait que les
clients venaient de loin pour cette recette qui a traversé les décennies et fait la réputation de la
Petite Auberge. Meryl et Yannick (maman et fille) viennent aussi chercher leur cornet tout comme
Robert Groux qui ajoute une bouteille de rosé pour accompagner son repas. A n’en pas douter
« La Petite Auberge » après deux mois de vacances et un léger lifting est prête à poursuivre
l’aventure pour le plus grand plaisir des habitants de Bioley-Magnoux et leurs amis des communes
voisines.
A la petite Auberge, Bioley-Magnoux, plats à l’emporter ou à livrer ; place du village
9 ; tél. 024 433 11 78 ; www.alapetiteauberge.ch
Dany Schaer
Novembre 2020
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