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Interview : Monika Commissione

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Monika Commissione, comment apprendre à déléguer
 

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Vice-présidente UDC Vaud, Monika Commissionne pose un regard sans complaisance sur le stress vécu par certaines élues UDC. La maîtrise de ce phénomène est possible en instaurant une culture de vie. L’organisation et les outils que l’on met en place pour obtenir des résultats ont leur limite. Il faut apprendre à déléguer et faire confiance.

C’est l’histoire d’une femme passionnée de politique qui aborde la vice-présidence de l’UDC Vaud sans difficulté. Monika Commissione a été élue à cette fonction ainsi que deux autres collègues Fabienne Despot, et Dylan Karlen, la présidence étant dans les mains de Claude-Alain Voiblet. Cadre dans une grande entreprise suisse, mère de jumeaux âgés de 13 ans, elle se sent prête à relever les nombreux défis qui s’annoncent.

Interview Dany Schaer

Vous venez d’être élue vice-présidente de l’UDC-Vaud, quels sont vos principaux objectifs ?
Revoir l’organisation interne, uniformiser les procédures et améliorer la communication. Représenter l’UDC VD au niveau suisse et apporter un soutien complet aux nouvelles sections. Définir ensemble des objectifs clairs et planifier les tâches. Il est essentiel d’améliorer les processus et de suivre le même fil rouge. Privilégier les relations de confiance et mettre en évidence les expériences et le savoir-faire. Réfléchir à l’image que nous voulons donner à l’UDC. Le visuel est fondamental en politique comme dans toute entreprise.

Le temps des stars de l’UDC est-t-il révolu ?
Nous devons écouter les jeunes et détecter les talents de façon à être prêt pour la relève.

L’UDC traverse des périodes difficiles. Qu’est-ce qui déstabilise un parti ?
Il faut que chacun respecte la charte de l’UDC. Veiller à ce que l’on pose sur les réseaux sociaux. Rester vigilant à ce que l’on dit et ce que l’on fait. La médiatisation des aspects négatifs est un broyeur sans pitié. Nous devons aussi éviter l’arrogance.

La particularité vaudoise Ville-Campagne ?
C’est un mélange parfois difficile à gérer mais riche en expériences. Un dialogue ouvert est indispensable pour uniformiser les prises de position. Etre présent sur le terrain, dans les marchés que ce soit à Lausanne ou à Echallens. Etre à l’écoute et valoriser les différences. Il faut aider ceux qui veulent participer et construire avec nos particularités.

L’atout femme, une réalité en politique ?
Certainement par rapport à la perception que nous avons des évènements. Nous vivons en permanence avec nos émotions et l’attraction qu’elles génèrent est sans doute un atout.

Je voudrais ajouter une pensée pour Natalie Rickli, à qui je souhaite de pouvoir surmonter ce burn-out. Ce n’est pas un sujet tabou mais bien une réalité qui nous guette tous. Pour garder le sourire et un bon équilibre il faut savoir se garder du temps pour soi. Apprendre à déléguer et faire confiance, tout un art.

Paru dans Le Pays Vaudois, novembre 2012

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Dany Schaer - Journaliste-photographe

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