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Interview : Fabienne Despot

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Chavornay

Fabienne Despot à la tête de l'UDC Vaud

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Les délégués ont élu Fabienne Despot, présidente de l'UDC vaudoise lors de son congrès jeudi 5 décembre 2013 à Chavornay. Seule candidate à la succession de Claude-Alain Voiblet qui a démissionné en août dernier, l'ingénieure chimiste, députée au Grand Conseil vaudois, est installée dans sa fonction avec une large majorité (82 voix sur 108 bulletins valables). Elle est la première femme à accéder à ce poste. Un challenge de taille pour la politicienne qui souhaite diriger dans un esprit d’équipe, redonner une stabilité au parti et mettre dans ses priorités une reconquête par la droite du Gouvernement vaudois en 2017.

Propos recueillis par Dany Schaer

Vous êtes la première femme à accéder à la présidence de l’UDC Vaud, un défi séduisant ?
Assurément parce que le parti est subtil et pas monocolore. Malgré le fait que tout le monde a les mêmes idées, il existe différentes tendances qu’il s’agit de mettre ensemble pour que nos forces soient unies pour aller dans le même sens.

Etre femme en politique est-ce un atout ?
Ce n’était pas évident au sein de l’UDC. Mais avec mon élection en terre vaudoise et celle de Céline Amaudruz dans le canton de Genève, l’image du macho UDC est balayée et c’est une bonne chose.

Une valaisanne politicienne dans le canton de Vaud, pourquoi ?
Je connais bien toute la structure de l’Etat de Vaud alors que je n’ai pas cette connaissance en ce qui concerne le Valais. Et dans mon canton d’origine j’ai mes racines, les montagnes, la nature et je reste Fabienne pour mes amis et ma famille. C’est important d’avoir son coin pour se ressourcer et se retrouver sans étiquette et sans politique.

Vous dites vouloir diriger en équipe, comment ?
Le parti doit être à l’écoute de sa base. C’est un équilibre à trouver pour que personne ne se sente à l’écart. Aussi j’aimerais que les gens s’approchent du groupe de la direction qui par sa composition correspond à différentes sensibilités. Nous devons trouver un nouveau vice-président et mon souhait serait qu’il soit agrarien de façon à compléter l’équipe en place. Nous devons aussi dès maintenant réfléchir ensemble aux personnes susceptibles d’être candidates pour les élections de ces prochaines années. La reconquête du siège perdu au Gouvernement vaudois fait partie de mes priorités mais pour cela il faut un parti fort et uni. Une construction qui doit se faire dans un esprit d’équipe.

Vous êtes pour la sortie du nucléaire, comment allez-vous gérer cette divergence avec votre parti?
Je ne changerai pas d’avis sur ce sujet et je donnerai la parole à quelqu’un d’autre du parti sur cette question.

Wagner a dit la politique est méchante et cruelle. Qu’en pensez-vous ?
La politique n’est reconnaissante que le jour de notre mort. Mais j’ai toujours du plaisir à faire de la politique notamment avec mes collègues députés au Grand Conseil Vaudois.

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Dany Schaer - Journaliste-photographe

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