Roger Köppel est rédacteur en chef de la Weltwoche et Conseiller national UDC. Il
est venu en terre vaudoise parler aux membres de l’UDC Vaud. Depuis des semaines,
parti au contact de la population, il est sur tous les fronts. Une démarche qu’il
estime primordiale pour faire passer son message : défendre la liberté de la Suisse.
Allure décontractée Roger Köppel a posé sur la terrasse d’Aquatis dans un magnifique
décor nature juste avant de rencontrer les nombreux membres de l’UDC Vaud invités à
sa conférence. Le regard assuré, Roger Köppel expose sa conception de la liberté et
les enjeux importants qui attendent notre pays: « Pour l’UDC, défendre les intérêts
de la Suisse est la chose la plus importante de son programme. Maintenir des
finances saines et une économie forte, défendre notre système social, notre
environnement, notre agriculture. Il ne faut jamais oublier que la Suisse était
autrefois un pays pauvre, sans ressources minérales, vulnérable, sans accès à la
mer, sans colonie, petit mais avec la volonté farouche de rester indépendant.
Aujourd’hui, alors que la pression augmente pour nous faire signer l’Accord Cadre
nous devons avoir une réponse claire et sans équivoque en matière économique,
sociale et environnementale ».
Pour expliquer les succès de la Suisse et les raisons de ce petit miracle Roger
Köppel s’appuie sur trois éléments : « La stabilité de la Suisse trouve son origine
dans notre démocratie directe. Ce ne sont pas les politiciens qui font les décisions
mais le peuple. Notre fédéralisme et son organisation cantons-communes. Nous ne
voulons pas d’un Etat central. La neutralité. C’est un point important, nous ne
voulons pas participer aux conflits des autres. Notre neutralité veut dire être
ouvert au monde, soigner les relations dans le respect des différences et de
l’environnement. Notre devoir UDC est de maintenir ce modèle à succès. Je suis
contre le contrat cadre avec l’Union européenne tel que proposé ».
Le regard de Roger Köppel sur le climat et sa réponse à une Jeunesse inquiète sur
l’avenir de notre planète. «On ne doit pas faire appel au suicide par peur de mourir
! Je suis 100% pour la protection de l’environnement. Nos agriculteurs font un
travail en ce sens mais on ne peut pas d’un jour à l’autre appliquer des mesures
extrêmes. L’histoire montre que des changements climatiques ont toujours eu lieu, la
question est : qu’est-ce que l’on doit et qu’est-ce que l’on peut faire. On doit
trouver des moyens pour limiter la migration, trop de personnes influencent aussi le
climat. Plus de voitures, plus de consommation d’énergie, etc. Il faudra s’appuyer
sur les études scientifiques et s’adapter au changement. Nous devons prendre au
sérieux l’environnement mais pas se précipiter dans une course suicidaire. Dans un
état d’émotion extrême on fait des erreurs. Nous devons aussi penser que des taxes
toucheront principalement les classes moyennes, des personnes qui n’ont peut-être
pas d’autres moyens que la voiture pour aller travailler. Il est du devoir de notre
parti l’UDC de défendre notre population de mesures extrêmes ».
Dany Schaer
Voir parution dans Le Pays Vaudois, octobre 2019
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