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Interview : Meline Franchina
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Echallens

Meline Franchina, fer de lance d’Elfic Fribourg

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Devenir sportive de haut niveau est un rêve qui se construit à force d’enthousiasme, d’organisation et de volonté. Pour Meline Franchina, le basket est un style de vie, une passion pour laquelle elle quitte Echallens pour Elfic Fribourg. Un défi payant, à seize ans elle figure déjà dans le cinq de base.

Entretien avec Dany Schaer

Echo du Gros-de-Vaud. Qu’est-ce-qui vous séduit dans le basket?
Meline Franchina.
J’aime le sport d’équipe et nous sommes une famille de basketteurs. Depuis l’âge de 7 ans je joue au basket et j’ai tout de suite adoré ça. Je suis soutenue dans mes ambitions par ma famille, mes amis et mes camarades du club d’Echallens.

Vous avez quitté Echallens pour l’Elfic Fribourg, un pas important pour votre avenir ?
Mon objectif après le bac est de partir aux Etats-Unis. En ce sens, jouer en LNA avec deux équipières américaines est une bonne école. Cette expérience a une grande valeur d’autant que nous parlons anglais lors des entraînements. Six fois par semaine je suis un entraînement professionnel, je ne joue pas simplement pour le plaisir, même s’il reste très présent.

Quitter le cocon familial n’a pas été trop difficile ?
Heureusement nous sommes parties à deux. Je suis ici avec Loane, j’appelle mes parents régulièrement et je rentre à Echallens pratiquement tous les week-ends. Mais vous savez Fribourg est encore une « petite » ville, plus tranquille et agréable à vivre que Lausanne et l’ambiance est très sympa. Nous logeons dans un studio de la cité Saint-Justin à proximité du collège. Du côté scolaire j’ai dû fournir de gros efforts de rattrapage notamment en allemand.

Votre progression en basket suit-elle vos ambitions ?
Alors que je pensais faire « du banc » au début, l’entraîneur m’a fait confiance et m’a donné ma chance. J’ai pu jouer et faire ma place après le départ de Bettina à Riva et la blessure de Dana. J’ai saisi ma chance et j’ai franchi ainsi un palier important. J’ai pu jouer dans le cinq de base d’Elfic pour la finale de la Coupe de la Ligue contre Hélios. Je sais que je dois encore progresser tactiquement et maîtriser le stress.

Vous suivez un cursus scolaire adapté. Quelle sont vos ambitions professionnelles ?
J’aimerais poursuivre des études en médecine ou du-moins dans le domaine médical. Je sais que c’est difficilement conciliable avec un entraînement intensif et les compétitions. Pour l’instant, avec une bonne organisation, j’arrive à tout concilier et je suis heureuse de mon choix. Mais je sais que le basket n’est pas un métier d’avenir du-moins pas en Suisse.

De ces premières expériences que retenez-vous ?
Le pire souvenir est d’avoir perdu la Coupe de Suisse et le meilleur est d’avoir gagné les deux matchs en mai contre Bernex et Nyon et d’avoir obtenu le titre de championnes romandes. Je garde aussi un magnifique souvenir du Championnat d’Europe où nous avons terminé 10ème, un record pour l’équipe Suisse. Mon jeu s’est encore amélioré et même si chaque fille se bat pour sa place et qu’une certaine compétition demeure entre les joueuses, l’ambiance reste bonne. En dehors du basket nous partageons plein de choses. Je ne pouvais rêver d’un meilleur début de carrière.

Paru dans l’Echo du Gros-de-Vaud, juin 2015

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Dany Schaer - Journaliste-photographe - Tous droits réservés ©2010-2024

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