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Quand l’ASIRE met de l’huile dans les rouages

 
Le Conseil d’Etablissement (CEt) se met en place et remplace les commissions scolaires. Il a pour rôle de concourir à l’insertion de l’établissement dans la vie locale et d’appuyer des acteurs de l’établissement. Il permet l’échange d’information et de proposition entre l’établissement et les autorités locales, la population et les parents d’élèves.

Line Gavillet, municipale de Jorat-Menthue, membre du comité directeur de l’ASIRE et enseignante, démontre la volonté d’apporter du soutien dans les relations entre tous les partenaires qui ont à faire avec l’école.

Entretien avec Dany Schaer

L’Echo du Gros-de-Vaud. Encore une nouveauté à l’école ?
Line Gavillet. Le monde de l’écolier a déjà des relations directes avec l’école, mais l’idée est de créer des liens, afin de faciliter les échanges d’informations et d’établir un climat de confiance. Le but de la création du Conseil d’Etablissement est de renforcer la place de l’école dans son environnement. En d’autres termes, avoir un lieu privilégié de paroles et d’écoutes, dans lequel, tous les acteurs de l’environnement de l’écolier sont représentés.

C’est quoi le Conseil d’établissement (CEt)? L’aboutissement d’articles de la loi scolaire et de répartition des rôles entre le canton et les communes. Des études montrent que pour s’épanouir scolairement, les élèves ont besoin de se projeter dans leur environnement de proximité. Ainsi le climat de confiance établi favorise leur intérêt aux apprentissages.

Qui en fait partie ? Le CEt est composé d’un nombre égal de représentants des professionnels de l’école, de parents, un membre du CODIR et de membres du Conseil Intercommunal de l’ASIRE (pour les représentants politiques). La société civile est composée de représentants de milieux associatifs ou églises (chef scouts, éducateur, pasteur ou curé, entraîneur sportif, professeur de musique, maître d’apprentissage, etc.).

Le CEt se réunit quatre fois par année et ses compétences sont définies par la loi cantonale. Un « pouvoir » très relatif mais avec des domaines d’action très larges. Comme donner son avis quant au projet de construction de locaux scolaires ; se prononcer sur la politique générale en matière de camps, courses et voyages ; se prononcer sur la politique générale en matière d’activités culturelles, péri et postscolaires. Proposer des mesures concernant les cantines, l’accueil des enfants, les devoirs surveillés, les transports publics ou encore proposer des actions en matière de prévention et de sensibilisation dans les domaines socio-éducatifs et de la santé.

Finalement quelle est l’utilité d’un CEt pour l’école? Un dicton africain dit : « il faut tout un village pour élever un enfant ! » Nous avons l’ambition de profiter de tous les partenaires présents dans le CEt pour communiquer, échanger, utiliser les opportunités que pourront offrir les membres. Je trouve très important ce lien entre tous les acteurs qui composent la vie de l’enfant ».

Dany Schaer