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Interview : Christian Crisinel

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Denezy

Christian Crisinel, les raisons de le redécouvrir
sur Chantier - le Spectacle
 

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Bien connu sur le Plateau du Jorat, le comédien a quelques comédies à son actif et une passion pour le théâtre. Il tiendra l’un des trois rôles principaux dans Chantier-le-Spectacle. Une nouvelle expérience pour l’homme de scène qui élargit ainsi son horizon et s’offre un nouveau challenge.

Entretien avec Dany Schaer

L’Echo du Gros-de-Vaud. Une expérience en or pour le comédien que vous êtes ?

Christian Crisinel. Thierry Pahud, auteur et metteur en scène, m’a contacté. Il m’a demandé si j’étais intéressé à faire partie de ce spectacle en plein air. L’idée m’a séduit, elle me permet de sortir de la région de Thierrens et m’offre l’opportunité de rencontrer d’autres comédiens et un nouveau public.

Thierry Pahud, une rencontre importante ?
Je ne le connaissais pas et nous avons tout de suite été sur la même longueur d’onde. Nous nous sommes trouvés des points communs et un même idéal, un même rêve aussi.

Faut-il de l’audace pour être sur scène ?
La scène est contradictoire. Avant d’entrer on a juste envie de partir et en même temps on a le besoin de vivre ce quelque chose de plus fort. Jouer est se mettre à nu et courir un risque. Le trac est là et heureusement. Sans lui ce ne serait pas la peine de monter sur scène.

Le théâtre vous a-t-il emmené plus loin que vous ne l’imaginiez ?
Ma mère avait suivi le Conservatoire et elle nous parlait de théâtre à la maison. Elle appréciait aussi « Bouillon » et tout ce qu’il a apporté à notre région. C’était le début de l’émerveillement pour moi et depuis j’ai eu la chance de trouver les bonnes personnes au bon moment. Je n’aurai pas imaginé jouer un jour Chantier-le-Spectacle à Echallens.

Enfiler le costume de « Polo », une sensation particulière ?
Pour la première fois je ne jouerai pas un rôle comique dans une comédie. Polo est un personnage plutôt discret, introverti. Tout l’inverse de mes rôles dans la revue de Thierrens. C’est un challenge magnifique qui me force à m’ouvrir à d’autres sensations.

Que vous inspire le mot chantier dans la vie de tous les jours ?
Fatalement le spectacle, mais avant, le « chenil » qu’il crée dans un village, sur la route, dans notre environnement, pour la nature et le paysage. Les différences d’intérêts aussi, ceux qui profitent d’un chantier et ceux qui n’ont d’autres horizons que les grues et n’en retirent aucun avantage.

Est-ce que l’on peut rire de tout ?
Si on pense au film de Charly Chaplin « Le Dictateur », rire du pire nous aide à traverser la vie. Encore faut-il en rire intelligemment.

Si je vous demande de choisir le mot qui compte le plus pour vous ?
L’amitié sans hésitation. Elle représente tout ce qui est important dans ma vie.

Et le bénévolat, une force vive ?
Il n’est pas assez reconnu alors que dans l’arrière-pays il est présent, il permet de réaliser des choses extraordinaires. C’est une force, le ciment de la vie associative et culturelle dans notre région. Chaque grand projet repose sur le bénévolat.

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Dany Schaer - Journaliste-photographe - Tous droits réservés ©2010-2024

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